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  • Photo du rédacteurBertrand Huchot

On mange trop!

Je vous arrête tout de suite, je ne invite pas à ne plus vous alimenter ou rentrer dans un jeûne sans fin. Manger est nécessaire! La belle affaire, tout un scoop non? Mais manger à sa fin, ni trop, ni pas assez, sans excès de grignotage en tout genre est assez rare…finalement.

Le grignotage est –bien sûr- un des gros méchants loups. C’est un acte très «social» et de fait peu évident à transformer. Mais on s’y adonne très bien souvent seul aussi. Ce serait donc plus facile de commencer là.

Les trucs les plus simples :

– boire de l’eau remplira l’estomac et donnera une impression de satiété. Le cerveau sera prévenu et la faim physiologique diminuera. Une tisane fera aussi l’affaire

– manger un fruit, une pomme par exemple, évitera de consommer d’autres types de grignotages contenant sucres, gras ou autres surprises se retrouvant dans la liste d’ingrédients de nombreux produits commerciaux. Ce pourrait être aussi une carotte ou une  branche de céleri.

Se resservir est lui aussi souvent peu voire pas nécessaire. On se «lâche» souvent à table et les conséquences à long terme sont importantes, tant sur l’équilibre intestinal, la digestion et l’assimilation que sur notre niveau d’énergie ou encore notre sommeil.

Si j’ai parlé de faim physiologique c’est qu’il y un autre type de faim : celle que l’on peut qualifier par «manger ses émotions». Elle est beaucoup plus difficile à gérer. Bien souvent, nous ne sommes même pas prêts à se poser la question de ce qui se trame au fond de nous. Combien d’ex fumeurs se sont «reconvertis» dans le grignotage? Notre monde intérieur nous appelle et il en va de notre équilibre en entier de le prendre en considération. Sinon aucun changement n’est vraiment possible. C’est vrai, parfois, si c’est pour éviter une explosion (ou implosion), nous pouvons être indulgent avec nous-même et s’offrir un peu de lest. Mais si cela se reproduit tous les jours, nous sommes face à une impasse.

Faire des jeûnes est l’occasion idéale pour confronter (pas affronter) la peur du manque et notre lien aux aliments. Et nous sommes tous profondément concernés. Cela va avec notre présence sur cette belle planète, champ expérimental qui semble friser la perfection.

Même une personne peu intéressée à s’observer et se poser trop de question sur sa vie intérieure sera mis face à certains questionnements voire prises de conscience en cessant de s’alimenter. C’est du reste une des principales raisons pour laquelle beaucoup ne sont pas intéressés à jeûner!

Combien de temps passons-nous à faire à manger, manger quand ce n’est pas faire les courses ou la vaisselle. Impossible à s’en rendre vraiment compte si l’on pas fait de jeûnes! Pour ceux qui trouvent que les journées passent trop vite, c’est un changement de paradigme certain : c’est autant de temps libre.

Notre lien à la nourriture est  aussi délicat que de première importance. On pourrait même dire que notre façon de manger en dit long sur qui nous sommes. Et donc sur le chemin qu’il nous reste à faire.

Pas étonnant que les jeûnes soient pratiqués depuis la nuit des temps, souvent dans un contexte religieux.

Pour ce qui est de connaître vos propres besoins en terme de nourriture, cela serait à discuter en tête à tête. Mais dans tous les cas manger avec conscience et  mastiquer (voire mon article sur la mastiquation) sont deux clefs de notre mieux-être que nous gagnerions à nous réapproprier.


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