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Photo du rédacteurBertrand Huchot

Hommage à mon tambour

L’idée de cet article m’est venue lors d’un cercle de partage pour homme auquel j’assiste le plus régulièrement possible. Un des participants a rappelé que certaines études bien scientifiques avaient déjà été réalisées sur le tambour.

Aves des résultats très marquants : meilleure réponse au stress et modulation immunitaire rééquilibrant justement certains paramètres (production de lymphocytes, d’interféron-gamma et d’interleukine 6) que le stress et le vieillissement avaient déréglés(1). Ou encore un impact intéressant sur l’anxiété, la dépression ou le bien-être mental(2).

Ce qu’il fallait démontrer (comme dirait mon vieux prof de math). Jouer du tambour, en groupe ou tout seul avec l’univers, ça fait du bien!

Personnellement j’ai découvert cet objet tardivement, après 40 ans en fait bien que j’en eu envie bien avant.

La musique touche l’âme, et va de pair avec shamanisme et guérison. Autant de domaines qui m’attiraient. La rencontre devait donc être prévue en coulisses! Un type de rencontre au goût de déjà vu d’ailleurs.

Le tambour amérindien a quelque chose de magique. C’est peut-être pour cela qu’il est un outil de voyage shamanique. Très souvent le «beat» est celui du cœur humain. Et c’est cela aussi que le tambour symbolise, notre cœur. Retrouver notre connexion à notre cœur –notre connexion avec le grand tout, le divin, le sacré, voilà le cadeau du «drum».

Je l’ai découvert timidement, avec mon mental dans le rôle du surveillant. Mais il me faisait du bien. Sans que je puisse expliquer pourquoi. La méditation traditionnelle n’était pas mon fort, le flot de pensées chaotiques était trop incessant.

Et puis un soir, dans un passage de vie, dans un de ces moments où l’on ose sauter dans le vide que le vie nous propose, un de ces soirs où l’on peut se sentir très seul, le tambour devient plus qu’un outil. Il prend vie, et peut nous emmener avec lui. La première fois que j’ai vraiment vécu cela reste gravée en moi. J’ai rencontré la baleine, qui m’a apaisé. Et je me suis mis à chanter, des sons, des mots amérindiens qui montaient du fond de mon être. Pansement sur mon cœur et en mon âme.

Merci à toi ô mon tambour qui restera pour toujours un compagnon privilégié pour des moments toujours particuliers.



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